samedi 1 octobre 2011

Arequipa


La Place des Armes 
Arequipa est la capitale de la région péruvienne du même nom, et la deuxième ville la plus peuplée du pays. La ville est située à plus de 2 335 mètres (7 550 pieds) d'altitude, au pied du volcan Misti, dans les Andes péruviennes. Trois volcans se dressent également autour d'Arequipa qu'on peut voir de tous les coins de la ville. 
Arequipa est connue depuis l'époque coloniale comme "la Ville Blanche", en raison de ses nombreuses églises et maisons construites en sillar (pierre de taille volcanique).
Deux étymologies existent pour expliquer son nom : l'actuelle assure que le mot arequipa vient de l'Aymara ari (montagne) + kipa (locatif) et signifie à peu près près de la montagne ; une autre interprétation serait que le mot vient de la phrase quechua Ari, quepay qui signifie « Ici, restez vous ».
Dans la province aride d'Arequipa, les autorités péruviennes ont entrepris de rendre fertiles des milliers d'hectares désolés en domptant l'eau qui dévale de la Cordillère des Andes.
Couvent Santa Catalina

L'un des principaux attraits d'Arequipa est le monastère de Santa Catalina, le plus grand couvent du monde, considéré comme "une petite ville dans la ville". Fondé en 1580 par des religieuses cloîtrées, il a ouvert ses portes au public en 1970.


On trouve également de grandes maisons anciennes, telles que la Casa del Moral et la Casa Coyeneche, qui conservent leurs portails sculptés en sillar.

La "dame d'Ampato" ou "momie Juanita", adolescente inca qui fut offerte en sacrifice et qu'on peut voir aujourd'hui dans le Musée des sanctuaires andins de l'Université Catholique de Santa Maria, représente un autre centre d'intérêt impressionnant de la ville.

Arequipa est entourée d'une vaste campagne, où se distinguent le pittoresque Moulin de Sabandia et les bains thermaux de Vivra.


De nos jours, Arequipa est un pôle commercial principal dans la partie sud du pays (production de textiles en laine de camélidés de qualité d'exportation).



Période pré-coloniale
Les trouvailles archéologiques indiquent que la vallée fertile où se trouve Arequipa a été occupée entre 5000 et 6000 avant JC.
Au xve siècle la région, alors occupée par les Amérindiens aymara, fut conquise par les Incas et servit de base importante de ravitaillement de produits agraires pour l'empire.

Période coloniale
La ville moderne fut fondée le 15 août 1540 par Garcí Manuel de Carbajal, un émissaire du conquistador espagnol Francisco Pizarro. Un an plus tard, Charles V d'Espagne l'élève au rang de ville et lui confère les armes qu'elle conserve toujours aujourd'hui. L'arrivée de l'influence espagnole laissa de nombreuses reliques et l'architecture coloniale, ce qui rappelle au visiteur le passé colonial de cette ville, lorsqu'elle était la plus peuplée de l'ensemble du territoire du Pérou.

Période républicaine
Après l'indépendance péruvienne de l'Espagne, entre 1833 et 1834, l'écrivaine française Flora Tristan visita Arequipa dans le but de rencontrer la famille du côté de son père. Flora Tristan était la fille du diplomate péruvien Mariano Tristán y Moscoso. En 1838, elle publia à Paris les souvenirs de son voyage sous le titre Pérégrinations d'une paria. Elle décrit dans ce livre la réalité aréquipénienne de cette époque.



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