vendredi 30 septembre 2011

La Puna

La puna est la région de la Cordillère des Andes située entre 3 500 et 4 200 mètres d'altitude, raison pour laquelle l'air y est très raréfié. Le climat y est froid, avec des précipitations rares et une température moyenne annuelle de 0°C à -7°C. Son relief est très divers et en général ondulé. On y trouve des plateaux, des volcans, des lacs, des lagunes salées et des salars (déserts de sel) .

La puna s'étend sur le sud-est du Pérou, le sud-ouest de la Bolivie, l'extrême nord-est du Chili, et le nord-ouest argentin. Dans cette zone, les précipitations diminuent du nord au sud, si bien que la puna péruvienne peut être considérée comme bien arrosée (les surplus de précipitations contribuant à y créer le grand lac Titicaca), tandis que la puna argentine de la province de Catamarca est désertique et quasi inhabitée.

La flore comprend des espèces résistantes au froid et/ou à la sécheresse, notamment des cactacées, et autour des lacs et des zones humides des typha dominguensis ou totoras. Les habitants y cultivent l'orge, la pomme de terre, la quinoa et le maca.

Parmi les animaux autochtones, les mammifères typiques sont le lama, l'alpaca, la vigogne et le guanaco. Les oiseaux autochtones comprennent le Condor des Andes, l'Ouette des Andes ou Huallata, le Flamant des Andes ou Parihuana, le Sarcelle de la Puna et d'autres encore.

( Source : Wikipedia ) 

El Chullo

El chullo (aymara-quechua: ch'ullu) es un gorro con orejeras tejido en lana de alpaca u otros animales y en combinación con fibras sintéticas. 

Es originario del altiplano andino, donde se le usa para protegerse del inclemente frío de la puna. Suele acompañarse de dibujos multicolores. 

En cada región, sobre todo en las alturas de los Andes, existen no sólo en variedad de colores sino también en su uso que va desde el cotidiano como la identificación de quién ocupa un cargo público o quién es soltero por citar algunos ejemplos.

( Fuente : Wikipedia ) 

Peuple Quechua

Paysans péruviens travaillant durement à plus de 3.000 mètres d'altitude.
(Photo: Milagros Salazar)


Le peuple Quechua  est présent pratiquement partout dans les Andes au Pérou jusqu'au sud du pays où il est remplacé par le peuple Aymara. Ce sont les descendants des Incas et ils perpétuent leurs traditions bien souvent sous le couvert des fêtes catholiques et s'attachent aux vieilles légendes. Dans les montagnes ils pratiquent surtout l'économie de subsistance.




Femme servant de la Chicha
La journée dans les Andes commence quelquefois bien avant le lever du soleil (6 heures du matin) dans les Andes. La maîtresse de maison ravive le feu et va chercher l'eau et la fait chauffer pour préparer le maté de coca (infusion de feuilles de coca). Le petit déjeuner se compose d'un peu de pain , de maïs séché et bouilli et commence déjà à préparer le repas de midi. Ce repas de midi se compose d'une soupe à base de légumes et de pommes de terre accompagnée d'une sauce au piment et quelquefois de chicha, boisson de maïs fermenté (on dit que pour la bière fermente il faut cracher dedans!). Après le petit-déjeuner le père part accompagné de ses fils pour travailler dans les champs. La femme leur apportera dans la journée un troisième repas composé de pommes de terre et de viande. Le restant de la journée elle s'occupera des divers travaux ménagers, nourrira les animaux domestiques, traira l'unique vache que le jeune enfant emmènera pâturer.







Quand elle aura fini ce travail elle s'installera devant le seuil de sa maison ou en plein champ en même temps qu'elle gardera la vache et filera la laine de lama ou tissera sur un métier à tisser portatif.

On reconnaît l'origine à leur coiffe ou à leurs vêtements. Les hommes Indiens authentiques portent  le poncho, cette sorte de cape tissée qui recouvre les épaules.  Ils portent également le chullo, sorte de petit bonnet tissé recouvrant les oreilles et garni quelquefois de perles.


Les femmes portent un chapeau à bords frangés et richement décoré.; la couleur de la frange et la forme du chapeau varient suivant la région d'origine : les bords rouges sont ceux de la région de Pisac, les jaunes ou orangés sont de la région de Cuzco. La femme porte la manta, cette sorte de grande étoffe dans laquelle elle porte le jeune enfant (jusqu'à trois ans) ou alors les courses faites au marché. 

( Source

Alonso Sánchez de Huelva

Estatua de Alonso Sanchez en Huelva
Alonso Sánchez es el nombre que se le da a un marinero y comerciante, cuya existencia real no está probada, de quien se dice que habría nacido en Huelva (España) a mediados del siglo XV y que habría llegado a América antes de que lo hiciera Cristóbal Colón en 1492, motivo por el cual es también conocido como el Prenauta.


Años después de los viajes de Colón, comenzaron a aparecer escritos que afirmaban que existía el rumor de que Cristobal Colón no había sido el primero en viajar al Nuevo Mundo, aunque los autores consideraban que podía tratarse de rumores infundados para menoscabar el prestigio del navegante. Es entonces cuando se empieza a hablar de un piloto anónimo que pudo haber llegado a las costas americanas, y que le confiaría estos conocimientos a Colón. El padre Bartolomé de las Casas narra la historia de un navío que se ve envuelto en una tormenta y es desviado de su ruta original para acabar llegando al Nuevo Mundo:
"Díjose que una carabela o navío que había salido de un puerto de España y que iba cargada de mercadería para Flandes o Inglaterra, o para los tractos, la cual, corriendo terrible tormenta, y arrebatada de la violencia e ímpetu de ella, vino diz que, a parar a estas islas y que aquesta fue la primera que las descubrió." (Fray Bartolomé de las Casas)
La primera persona en darle nombre fue el Inca Garcilaso de la Vega en sus Comentarios Reales aparecidos en 1609, donde cuenta que había oído la historia cuando era niño, de boca de viejos conquistadores. De acuerdo con este cronista, Alonso Sánchez hacía frecuentes viajes a Inglaterra, las islas Canarias y Madeira. En una travesía entre estos dos últimos lugares en un navío pequeño y con pocos marineros, fue sorprendido por una tormenta que lo desvió de su ruta y lo llevó hacia el oeste por aguas desconocidas.
Al cabo de varias semanas y con la embarcación bastante dañada, los marineros avistaron tierra, una isla que a juicio del cronista podría haber sido Santo Domingo. Cuando llegó a un puerto extraño construido por los indígenas, desembarcó con los pocos marineros que le quedaban de la tormenta. Los indígenas lo recibieron bien porque eran más altos y tenían barba (los indígenas eran imberbes) y porque su religión les decía que desde el mar vendrían los dioses. Los indígenas le dieron comida, oro y le ofrecieron a sus mujeres como regalos. Después de todo esto empezaron a preparar el viaje de vuelta, pasaron aproximadamente una o dos semanas, y volvieron con un cálculo aproximado de cuando fueron conducidos por la tormenta. Después de casi un mes atracaron en la isla de Porto Santo, donde residía Cristobal Colón. Alonso Sánchez, enfermo y siendo uno de los pocos sobrevivientes, siempre según estas historias orales, tomaría contacto con el navegante, al que trasladó toda la información que recogió el marinero.
"Este fue el primer principio, y origen del descubrimiento del Nuevo Mundo, de la cual grandeza, podrá loarse la pequeña Villa de Huelva, que tal hijo crio, de cuya relación certificado Cristobal Colón, insistió tanto en su demanda." (Inca Garcilaso de la Vega)
"Siendo cierto, que el primero, que dio noticia a Cristobal Colón del Nuevo Mundo, fue Alonso Sánchez de Huelva, marinero natural de Huelva." (Dr. D. Bernardo Aldrete (1615))
La historia del prenauta Alonso Sánchez fue debatida durante siglos. Así, en 1762, José Ceballos, Comendador del convento de los Mercedarios Descalzos de Sevilla, en la censura a una obra sobre historia de Huelva, da como cierta la historia considerando la fuente del Inca Garcilaso de la Vega como original e irrefutable.
En la ciudad de Huelva son varios los elementos que recuerdan a este navegante: un monumento en los Jardines del Muelle, obra del escultor León Ortega, el Parque Alonso Sánchez, un instituto de educación secundaria o un barco de salvamento del puerto.


( Fuente : Wikipedia ) 

jeudi 29 septembre 2011


L'espagnol péruvien

Ce fut seulement au milieu du 20ème siècle que l’espagnol a commencé à être pratiqué dans les zones les plus rurales du Pérou. L’espagnol parlé dans les Andes se caractérise par la prononciation forte des voyelles. L’utilisation du diminutif «ito» est très courante. L’espagnol péruvien est considéré comme l’une des formes les plus compréhensibles de la langue en Amérique du Sud. Presque toutes les consonnes sont prononcées à l’exception du «s», qui est souvent aspiré en «h» quand il tombe devant une consonne.

Expressions particulières

  • ¿con quién paras? – avec qui vas-tu sortir/trainer?
  • ¿manyas?/ ¿computas? – tu comprends?
  • pues or pe – alors, ainsi – est utilisé d’habitude après un verbe
  • ¡eres fresco! / ¡eres un conchudo! – tu es sans vergogne
  • me voy a mi jato a jatear – je vais dormir à la maison
  • llego al toque – j’arrive tout de suite
  • ¡que cuero/churro que es! – comme il est beau!
  • ¡que roche! – quelle honte!
  • calato – nu
  • chibolo/a – enfant, adolescent, immature.
  • paltearse – être embarrassé ou effrayé (vient du mot pour l’avocat (le fruit)
  • palta – avocat (vient du mot quechua pour l’avocat – également utilisé dans les pays du sud de l’Amérique du Sud)
  • latear – marcher

Voici un site qui regroupe plein de mots d'argot perucho < === Cliquez 

( Fuente : Veinte Mundos ) 


Salsa de Ocopa

La salsa de ocopa o ukupa es una comida que era preparada en el antiguo Perú con sumo cuidado, que era sazonado y aromatizado con hierbas, para su preparacion se empleaban gran cantidad de hierbas y ajíes.


Se cuenta que los mensajeros incas o chasquis llevaban la ocopa, que era una bolsa de tela rellena con maníes molidos, ajíes y hierbas aromáticas en sus viajes.


En la actualidad esta salsa es considerada como el plato más representativo de la Región Arequipa, junto a sus ya famosos camarones.


La ocopa es una salsa picante y cremosa, se utiliza para acompañar bocaditos a base de verduras frescas y papas sancochadas.  

La salsa es elaborada con ají mirasol seco y soasado sin pepas, cebolla y ajos también soasados, queso (feta o ricotta), galletas de animalitos o vainilla, maní, una ramita de huacatay, sal y aceite.

Commentaires Royaux sur le Pérou des Incas

Voici un livre (écrit par Garcilaso de la Vega) que je viens juste d'entamer et qui m'a l'air excellent !

Les commentaires royaux sur le Pérou des Incas, publiés il y a près de quatre siècles, sont l'oeuvre d'un métis fils d'un capitaine espagnol et de la nièce de l'Inca Huayna Capac. Elevé au Cuzco dans la langue quechua, il reçoit cependant une éducation de jeune espagnol. A la mort de son père, il quitte le Pérou pour se fixer en Andalousie auprès de son oncle. C'est là qu'il parfait ses études classiques et entreprend son oeuvre d'historien. Utilisant témoignages, documents et souvenirs, il compose à l'intention du Vieux Monde ses inégalables Commentaires. 
L'intérêt de l'ouvrage ne réside pas tant dans la chronologie des grands évènements du Pérou que dans la description minutieuse, ethnologique avant la lettre, de tous les aspects de la société Inca. Lois, modèles de cultures, rites sacrés, travaux de femmes, procédés de construction mais aussi flore, faune, vêtements, alimentation, tout est restitué avec finesse. Parce qu'il a capté, comme aucun autre Européen n'a su le faire, le véritable esprit de la civilisation inca et la beauté de ses paysages, Garcilaso de la Vega peut à juste titre être considéré comme l'Hérodote des Incas. 

Inca Garcilaso de la Vega


Inca Garcilaso de la Vega, de son vrai nom Gómez Suárez de Figueroa, est un chroniqueur indien de langue espagnole, né le 12 avril 1539 à Cuzco, dans la vice-royauté du Pérou, et décédé le 23 avril 1616 à Cordoue en Espagne.


Gómez Suárez de Figueroa est un métis, fils d'un noble conquistador espagnol, Sebastián Garcilaso de la Vega, et de la princesse inca Isabel Chimpu Ocllo, descendante de l'Inca Huayna Capac. Il réside à Cuzco, ancienne capitale de l'empire inca, jusqu'en 1560, date de la mort de son père, année durant laquelle il quitte définitivement le Pérou pour s'installer en Espagne.


C'est le premier grand écrivain péruvien. Ce fut aussi le premier Latino-Américain à écrire sur l'Amérique depuis l'Europe. Ce sont les Comentarios Reales de los Incas (Commentaires royaux des Incas).

dimanche 25 septembre 2011

San Martin de Porres


1579-1639


Ce Saint naquit à Lima, dans l’Amérique méridionale. Son père, Don Juan de Porrès, était un conquérant espagnol, et sa mère, Anna Velasquez, une esclave noire devenue libre. Comme Martin ressemblait beaucoup à sa mère par sa couleur, son père l’abandonna à son sort, mais il le reconnaîtra des années après. Sa pureté de moeurs, sa modestie, son humilité et sa charité pour les pauvres furent les vertus caractéristiques de son enfance et de toute sa vie.

A quinze ans, Martin de Porrès entra dans le Tiers-Ordre de St-Dominique. Il déploya son dévouement dans l’office d’infirmier dont il fut chargé.

Quoiqu’il n’eût point fait d’études religieuses, l’humble infirmier résolvait les plus graves questions de la théologie avec tant de sûreté que les hommes les plus doctes proclamaient avec émerveillement que sa science ne pouvait lui venir que du ciel.
Le pape Grégoire XVI rangea Martin de Porrès au nombre des bienheureux, le 19 mars 1836 ; Jean XXIII lui décerna les honneurs de la canonisation.

Lima


Vue Panoramique du Centre Historique

Lima est la capitale et la principale ville du Pérou. Elle est aussi le chef-lieu de la région de Lima. Située sur la côte centrale du pays, au bord de l'océan Pacifique, Lima s'étend sur les vallées de trois fleuves : RimacChillón et Lurín.

Avec une agglomération d’environ dix millions d’habitants et une superficie de 2672,3 km², Lima est la cinquième plus grande ville en Amérique latine, derrière les villes de MexicoSão PauloBuenos Aires et Rio de Janeiro. Ses habitants s'appellent les Liméniens (Limeños) ou Liméniennes (Limeñas).
Lima fut fondée le 18 janvier 1535 par le conquistador espagnol Francisco Pizarro, sous le nom de « la Ciudad de los Reyes » (« la Cité des Rois »). Elle devient la capitale et la ville principale de la vice-royauté du Pérou et puis celle de la République, après l’indépendance du pays vis-à-vis de l’Espagne en 1822.
Aéroport International
Jorge Chavez
Lima est actuellement le centre commercial, financier, culturel et politique du Pérou et concentre en même temps deux tiers de l’activité industrielle du pays. Lima dispose également du plus grand aérport du pays, l'aéroport international Jorge Chávez, qui dessert les principales villes de l’Europe, des États-Unis et de l'Amérique latine.
La ville de Lima conserve un patrimoine architectural important allant de l’époque coloniale au xxe siècle et, à ce titre, le centre-ville de Lima a été classé patrimoine mondial de l’UNESCO en 1991. À nos jours, la province de Lima est divisée en 43 districts, dont les plus célèbres sont MirafloresLa MolinaSan IsidroBarranco et Los Olivos.

jeudi 22 septembre 2011

Tumi


Avant la conquête espagnole, plusieurs cultures du Pérou (MochesChimusIncas) utilisaient le tumi, couteau cérémoniel présentant une lame en demi-lune perpendiculaire à l'axe du manche.
Le Tumi est un couteau de cérémonie sacrificielle nettement caractérisés par une lame semi-circulaire. Fabriqué de bronze, de cuivre, d'alliage d'or, de bois, d'argent ou d'alliage utilisés par les Incas et des cultures côtières pré-Inca du Pérou. Dans la mythologie andine, les MocheChimu et Incas étaient les descendants du Soleil, qui devait être adoré une fois par an par une extravagante fête. Les festivités avait lieu à la fin de la récolte de maïs et des pommes de terre afin de remercier le Soleil pour l'abondance de cultures ou d'en demander de meilleures au cours de la prochaine saison. Au cours de cette importante cérémonie religieuse, le grand prêtre du sacrifice était complètement vêtu de noir ou de blanc lama. À l'aide du tumi, celui-ci ouvrait la poitrine de l'animal et avec ses mains sortait le cœur, les poumons et les viscères. La cérémonie se poursuivait par une prédiction de l'avenir par l'observation des entrailles de l'animal sacrifié puis se terminait par la crémation de l'objet de sacrifice.


D'autres cultures andines ont utilisées le tumi pour la trépanation du crâne. Bon nombre de ces opérations ont été effectuées avec soin, ce qui suggère que la chirurgie a été réalisée pour le soulagement de certains troubles du corps, peut-être organique ou mental.


Le 21 novembre 2006, les archéologues ont annoncé qu'ils avaient découvert 22 tombes dans le nord du Pérou pré-Inca contenant de nombreux artéfacts de cette culture éteinte. Parmi ceux-ci ont été les premiers tumis découverts par des archéologues. Tous les autres exemplaires ayant été recueillis par des pilleurs de tombes.


Au Pérou, accrocher un tumi sur un mur est signe de bonne fortune. Le tumi est le symbole national du Pérou et est devenu un symbole utilisé dans l'industrie touristique du pays comme objet de publicité.

Musica Andina - El Carnavalito


Una cancion que le encanta a mi hijita linda, apenas la escucha se pone a bailar =) 

La Cueva de Pikimachay


24 kilómetros de la ciudad de Ayacucho, oscilando cerca de una hora en automóvil, está ubicada la Cueva de Pikimachay ( "cueva de las pulgas" en quechua sureño ) : legado de herramientas que datan aproximadamente de 20000 años a.c., hechas de calcedonia, cuarcita, basalto y pedernal, además de fósiles de animales de la misma antigüedad.

A pesar de su situación geográfica (a 2850 msnm), es notable la creatividad que tuvieron los hombres de la Era Paleolítica Andina para sobrevivir en aquel habitad. Chancadores, descarnadores de costillas de animales, puntas de forma unifacial, puntas triangulares de hueso, son algunos de los instrumentos encontrados.

Asimismo, partes del sistema óseo de caballos (los cuales existieron en América pero se extinguieron antes de la llegada de los europeos), camélidos, tigres dientes de sable, y hasta de mastodontes, los cuales datan de 14000 a.c., han sido de constante investigación por antropólogos y arqueólogos, resaltando una mandíbula de niño con dientes y parte de su cuerpo.
Estos restos pueden contemplarse ahora en la ciudad de Huanta; sin embargo, conocer el encanto y misticismo de aquella cueva estimula a decenas de ávidos turistas del Perú como del exterior.

Micaela Bastidas Puyucawa

1742 - 1781 


Es una de las mujeres mas representativas de la historia del Peru. 


No solo por haber compartido las ideas libertarias de su esposo Tupac Amaru II, sino por haber sido victima del despotismo español que no respeto su condicion de mujer y madre. 


Su Importancia Historica 


" El papel que desempeño doña Micaela Bastidas Puyucawa tiene capital importancia para conocer la rebelion de Tinta. Puede asegurarse que, desde el primer momento, elle fue el principal consejero de Tupac Amaru, junto al rumoreado Consejo de los Cinco. Y aunque el caudillo actuo mediante decisiones propias, por sus ideas e iniciativas aparece la figura de esta enérgica y procer mujer con los caracteres de un personaje de valor innegable. " ( C.D. Valcarcel)


Sus Origenes 


Josefa Puyucawa entro en relaciones con un Manuel Bastidas, seguramente negroide, y de esta union natural nacio una niña que bautizaron Micaela Bastidas Puyucawa. El nacimiento ocurrio en Pampamarca por 1742. De su infancia no sabemos nada. 
Debio crecer al la do de sus padres y de sus hermanos Antonio y Miguel, también de sus tios maternos. Nada mas puede decirse, salvo que la niña se hizo mujer y esto lo vio Pampamarca. Tuvo porte distinguido y bellez algo extraña: era esbelta de cuello, en la Sierra cosa infrecuente, señalando un testimonio de inspiracion dieciochesca que fue "mujer notable por su hermosura". Intuimos que su belleza no fue estrictamente andina, sino que también influia su sangre africana. No en vano, años después, sus enemigos se referian a ella motejandola de "zamba" (nombre que se da en Abancay a las personas que por esta característica se distinguen de las personas típicamente andinas). En todo caso era bella, de energia nada comun y de personalidad acusada. 


Su Union con José Gabriel Condorcanqui Noguera


Tenia menos de veinte años cuando la pretendio José Gabriel. Formalizada la situacion, Micaela paso con sus padres a Surimana, los cuales comienzan a figurar como "españoles de dicho pueblo", y Manuel Bastidas a anteponerse un "Don" a su nombre. Se presume que el joven curaca dio facilidades a sus futuros suegros para cimentarse en el lugar, porque de otro modo habrian seguido residiendo en Pampamarca. La boda se efectuo en la Iglesia del pueblo de Nuestra Señora de la Purificacion de Surimana, en el altar mayor que todavia existe, el 25 de mayo de 1760. El matrimonio fue de españoles desde el angulo social, fue indio desde el angulo curacal y fue mestizo desde el angulo racial, pero, por encima de todo, el matrimonio cristiano de don José Gabriel y Micaela estaba llamado a convertirse en un matrimonio historico. Ella lo llamaba a él cariñosamente "Chepe" (abreviatura de Jusephe) y él a ella "Mica" o "Micaco" (diminutivo afectuoso de Micaela). De la union matrimonial de José Gabriel y Micaela vinieron al mundo tres hijos : Hipolito, el primogénito, nacido en Surimana en 1761. Mariana, que vio la luz en Tungasuca el 17 septiembre de 1762 y Fernando, nacido también en Tungasuca en 1768. Sabemos que en la intimidad este hogar era feliz. De vez en cuando hubo pleitos conyugales, siempre cortos y pasajeros, pero tales dimensiones no sirvieron sino para enraizar mas la creciente felicidad de la pareja. 

mercredi 21 septembre 2011

Tupac Amaru II

José Gabriel Condorcanqui Noguera, plus connu sous le nom de Tupac Amaru II, est né à Tinta, le 19 Mars 1738. C'est le deuxième fils de Miguel Condorcanqui et de Rosa Noguera. A la mort de son frère ainé il est le seul héritier des possessions de Surimana, Tungasuca et Pampamarca. Il est éduqué par les Jésuites au collège de San Francisco de Borja situé à Cuzco.


Il a un peu plus de 20 ans quand il se marie avec Bastidas Puyucahua. Il possède des champs de coca à Carabaya, des champs de maïs à Tinta, des mines et il est le propriétaire de 350 mules.

En 1776, il présente une pétition officielle pour que les indiens soient libérés du travail obligatoire dans les mines. Face au refus des autorités de Lima, il prend des mesures plus radicales. En 1780 il prend la tête de la rébellion populaire la plus importante de l'histoire de la vice-royauté.

Les tributs excessifs, la " Mita " et les abus des Corregidores ont été les causes principales de la révolte indienne qui, en novembre 1780, a éclaté dans la vallée de Tinta. Pendant cette rébellion, le Corregidor Arriaga est fait prisonnier et exécuté, sous l'ordre du chef José Gabriel Condorcanqui, fils de Miguel Condorcanqui et descendant de par sa mère de Túpac Amaru, le dernier souverain Inca, dont il adopte le nom.

Même si au début, le mouvement reconnaît l'autorité de la couronne d'Espagne, il se transforme rapidement en un mouvement indépendantiste, luttant contre les abus des espagnols.

Après avoir vaincu une troupe de 1200 espagnols à Sangarará, Túpac Amaru ne se décide pas à marcher sur Cuzco mais revient vers sa ville natale à Tungasuca. Il souhaite négocier la paix, avouant que son objectif n'est pas la guerre contre les espagnols mais en finir avec les abus des Corregidores.

Cela donne le temps aux espagnols d'organiser la résistance et les rebelles sont vaincus une première fois le 8 Janvier 1781 par l'armée envoyée par le Vice-roi, puis entre le 5 et le 6 Avril à Tinta, par les troupes du Maréchal del Valle.

Poursuivi par le général Ventura Landa à Tatanico, il est fait prisonnier, jugé, et le 18 Mai 1781, il assiste à l'assassinat de toute sa famille sur la Place d'Armes de Cuzco, ainsi que son épouse et conseillère, Micaela Bastidas.

Le juge Areche le condamne à mourir écartelé par quatre chevaux attachés à ses quatre membres. Mais Túpac Amaru est un homme robuste et ses bourreaux ne parviennent pas à le tuer de cette manière. On ordonne alors sa décapitation.

Son corps est mis en morceau, sa tête est placée su une lance que l'on exhibe à Cuzco et à Tinta, ses bras sont envoyés à Tungasuca et Carabaya, et ses jambes à Livitaca et Santa Rosa.

Malgré l'exécution de Túpac Amaru et de sa famille, les espagnols ne parviennent pas à étouffer la rébellion qui se poursuit sous les ordres de son demi-frère Diego Cristóbal Túpac Amaru, et qui s'étend vers l'altiplano bolivien, la région de Jujuy et le Nord-Ouest de l'Argentine.

La renommée de Túpac Amaru se fait telle que même les indiens qui se sont soulevés dans la plaine de Casanare, en Nouvelle Grenade, le proclament roi d'Amérique.

Suivant les pas de ses prédécesseurs qui avaient tenté de trouver une solution pacifique au conflit, après de difficiles négociations le nouveau chef inca accepte de déposer les armes en Janvier 1782, avec la promesse espagnole d'être indulgent envers les rebelles et de faire quelque chose quant aux problèmes des indiens.

Les rébellions créoles qui suivront prennent l'habitude d'invoquer le nom de Túpac Amaru afin d'obtenir le soutien des indiens.


( Source )




mardi 20 septembre 2011

Bandera Inca



                                                                    Ama llulla, ama suwa, ama qilla 
                                                   "No seas ladrón, no seas mentiroso, no seas ocioso" 
                                                                               (Lema imperial Inca)

La Chacana



Chacana ou Croix Andine : Projection sur terre de la constellation de la croix du sud, la chacana est un symbole très ancien que l'on trouve gravé aussi bien sur les murs, bijoux et tissus de la culture Tiwanaku que sur ceux des Incas, des Mapuche ou des indiens Chimu. Cette croix dont le centre (taypi) est souvent vide, résume l'ensemble de la cosmovision andine. Elle symbolise la relation de tout avec tout et montre que l'homme n'est pas une essence en soi, isolée de tout le reste, mais un réseau complexe de relations aux autres hommes, aux esprits et à la Nature.


( Source : Joyaux des Andes

dimanche 18 septembre 2011

Le Quechua



Bleu : zone quechuaphone
Rouge foncé : langue officielle
Rouge clair : langue coofficielle
ou régionale


Napaykullayki ! (bonjour)


Le quechua (également appelé runasimi ou yangashimi) est une langue amérindienne parlée dans la Cordillère des Andes, reconnue comme langue officielle en Bolivie, au Pérou et en Equateur. Selon les recensements les plus récents, elle est parlée par plus de 8 millions de personnes, mais il est possible que ces chiffres soient en-dessous de la réalité.


La langue quechua est composée de nombreux dialectes divisés en deux branches : le chinchay méridional (qui comprend le cuzqueno-bolivien, le quechua d'Ayacucho et celui de Nord Argentine) et le Waywash ou Quechua I qui regroupe les parlers du centre du Pérou. Si ces dialectes sont proches aux niveaux syntaxique et grammatical, ils sont phonologiquement et lexicalement différents et il peut y avoir de grandes difficultés de compréhension interdialectale.


Pour un aperçu de la prononciation des différents dialectes : cliquez ici.


Les hypothèses linguistiques les plus récentes font remonter la première vague d'expansion du quechua à la période Chavín (1800 av. JC. - 400-200 av. JC.). Elle est peu à peu devenue une langue de communication entre les différentes ethnies andines et les incas ont grandement contribué à son déploiement. Après la conquête espagnole, le quechua a continué d'être parlé par de nombreuses communautés mais l'espagnol l'a peu à peu remplacé en tant que langue véhiculaire des Andes.


L'écriture

Jusqu'à la conquête, le quechua était une langue orale. Du XVIe siècle à aujourd'hui, on a utilisé l'alphabet espagnol pour l'écrire.

Pour voir une vidéo interactive de présentation des phonèmes du quechua : cliquez ici.




Le quechua est une langue agglutinante, c'est à dire qu'elle comporte de nombreux suffixes qui, accolés à un mot, en modifient où en affinent le sens.

Les temps y sont très peu marqués. Par exemple, pour une narration au passé, seul le premier verbe portera une marque de temps, les suivants en seront exempts.

En revanche, le quechua porte une très grande attention à des détails auxquels nous, sur le vieux continent, nous n'attachons qu'une importance moindre : il existe par exemple un temps spécialement pour les actions dont la personne n'a pas été témoin ou qu'elle a accomplies en état d'ivresse ou en rêve ; on comte deux pronoms différents pour dire «nous», selon si la personne en face de soi y est incluse ou non ; on utilise des suffixes pour indiquer l'espace à travers lequel se réalise une action, le fait qu'elle se réalise en franchissant une limite vers l'intérieur ou l'extérieur, ou qu'elle parte dans des directions multiples...

Pour une leçon basique de grammaire quechua : cliquez ici.



Parlons QuechuaParlons Quechua
César Itier

Une des rares méthodes en français pour apprendre le quechua. Elle comporte des leçons de grammaire, un lexique, des phrases utiles, des devinettes et un topo sur la langue et la culture quechua. Vous pouvez également acheter le CD qui l'accompagne.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=14755


Tupananchiskama ! (au revoir)


( Source : Lorcidoc ) 

samedi 17 septembre 2011

La Causa



La causa a la limeña est une entrée typique de la cuisine péruvienne, qui est d'origine précolombienne. On le préparait déjà dans l'ancien Pérou avec des pommes de terre jaunes écrasées et mélangées avec du piment.

À l'époque de la vice-royauté du Pérou, on y ajouta du citron et il prit sa forme actuelle tant dans sa présentation courante que dans les ingrédients utilisés.
Ce plat se prépare à base de pommes de terre jaunes, de citron, de piment ( l'aji amarillo). 
Cette préparation admet diverses variantes, en effet, entre les deux couches de purée on peut y mettre du thon, du blanc de poulet effiloché, des fruits de mer ou d'autres variétés de viandes blanches que l'on mélange à de la                           mayonnaise. 

Le Lac Titicaca


Le lac Titicaca est le plus grand lac d'Amérique du Sud de long en long, mais n'est pas le plus grand en superficie (le lac Maracaibo, Vénézuela, couvre une superficie de plus de 13 000 km²). Il possède aussi le record d'être le plus haut lac navigable du monde. Il est traversé par la frontière entre la Bolivie et le Pérou.


Le lac Titicaca tient son nom du rocher Titi Khar'ka (ce qui signifie en aymara« Roc du puma »), qui se situe sur l'Isla del Sol. Autre hypothèse est le nom deTitijaya qui signifie « puma de pierre » en référence aux pumas noyés et transformés en statues de pierre selon une légende aymara.
L'Isla del Sol est le véritable centre de la mythologie inca.

Les îles les plus peuplées sont l'isla del Sol en Bolivie avec 5 000 habitants, Amantani avec plus de 4 000 habitants et Taquile avec 757 familles (environ 3 500 habitants), ces deux dernières se trouvant du côté péruvien. Les populations riveraines sont des Quechuas et des Aymaras.


Le lac Titicaca est pour les indiens des Andes le berceau du premier Inca qui aurait surgi de ses eaux. « L'île du Soleil » est un lieu sacré, comme au temps de l'empire.
Une légende locale autochtone prétend que les premiers habitants de la région avaient six doigts et s'appelaient les Uros.
De nos jours, on appelle Uros ceux qui vivent sur des îles flottantes. Celles-ci sont fabriquées à partir de roseaux flottants et sont devenues une étape touristique presque « obligatoire », ce qui permet aux habitants de vivre en partie de ce tourisme.
En réalité, la dernière véritable Indienne Uros est décédée en 1959 et les occupants des îles sont depuis des Aymaras qui s'accrochent depuis longtemps aux terres bordant le Titicaca.
Les Aymaras y font pousser du quinoa, plante cultivée pour ses graines riches en protéines et y élèvent des lamas. Ils traversent le lac à bord de leur barques en totora (jonc tressé) et en profitent parfois pour faire un peu de contrebande.


Une légende raconte que les hommes vivaient heureux dans une vallée fertile. Rien ne leur était interdit sauf monter dans la montagne. Le diable, jaloux de leur tranquillité, leur dit d'aller dans la montagne chercher le feu sacré, sinon un malheur s'abattrait sur eux. Mais les dieux de la montagne appelés « Apus » les surprirent et firent sortir des cavernes des pumas, qui dévorèrent toute la population. Inti, le dieu du soleil qu'ils vénéraient, pleura pendant 40 jours et 40 nuits sans s'arrêter, ce qui inonda la vallée et créa le lac Titicaca ; seul un couple survécut en se mettant dans une barque. Ils dirent que, de leur barque, ils avaient vu les pumas, qui s'étaient transformés en pierre. C'est pour cela que le lac s'appelle « el lago de los pumas de piedra », le lac aux pumas de pierre.
Ces pumas de pierre sont aujourd'hui représentés dans la symbolique Aymara par la figure de proue des bateaux (les balsa), une tête de puma tressée.
Il existe une autre légende qui raconte qu'un trésor inca dormirait au fond du lac. Il s'agirait d'une partie de ce même grand trésor des Incas du xvie siècle. Quand Francisco Pizarro captura l'empereur Atahualpa en 1532 à Cajamarca, il lui promit la vie sauve en échange de richesses. Le conquistador espagnol exigea que l'Inca lui verse une rançon colossale, soit une quantité d'or et d'argent capable de remplir la pièce où Atahualpa était prisonnier : 35 m2 de surface sur une hauteur de deux mètres. L'Inca donna des ordres à ses lieutenants pour que la rançon soit acheminée des quatre coins de l'empire. L'or afflua et la rançon fut presque totalement payée. Sur le lac Titicaca, une navette de barques convoya des kilos d'or et d'argent, entre la rive est et la rive ouest. Mais le 29 août 1533, quand les mariniers apprirent l'exécution d'Atahualpa par Francisco Pizarro, ils comprirent que l'Espagnol n'avait pas tenu parole et qu'il avait trahi l'Inca. Dégoûtés, ils auraient jeté le trésor dans les eaux du lac.